L'hépatite C peut être divisée en deux catégories : aiguë et chronique. S'il s'agit d'une hépatite C chronique, elle nous causera de graves dommages. Elle peut facilement provoquer une cirrhose et affecter la fonction du foie. Les cas graves peuvent conduire au cancer du foie. En bref, l'hépatite C doit être traitée de manière symptomatique à temps. 1. Maladie rénale L’infection par le VHC est associée à une maladie rénale et les complications les plus courantes de l’hépatite C sont la glomérulonéphrite membranoproliférative et membraneuse. En général, il n’y a pas de symptômes cliniques évidents de lésions rénales. L'hématurie microscopique et la protéinurie sont les signes les plus fréquents chez les patients atteints de glomérulonéphrite membranoproliférative. En moyenne, 50 % des patients présenteront une insuffisance rénale légère à modérée ; parmi les patients présentant des lésions rénales, 25 % présenteront un syndrome néphrotique comme première manifestation. Une hypercoagulabilité, un dysfonctionnement thyroïdien, une carence en vitamine D et une hyperlipidémie peuvent également être présents. 2. Les complications de l’hépatite C comprennent des complications cutanées L'hépatite C chronique peut entraîner des complications cutanées, telles que la cryoglobulinémie, la porphyrie cutanée tardive, la vascularite leucocytoclastique, le livedo réticulaire, l'urticaire, l'érythème polymorphe, l'érythème noueux, la maladie de Behçet, etc. La plus courante est la cryoglobulinémie. Des études ont montré qu’environ 40 à 54 % des patients atteints d’hépatite C chronique présentent une cryoglobulinémie, tandis que seulement 15 % des patients atteints d’hépatite B présentent une cryoglobulinémie et 32 % des patients atteints d’une maladie du foie due à d’autres causes présentent une cryoglobulinémie. Les symptômes typiques de la cryoglobulinémie sont la fatigue, la myalgie, l'arthralgie, les éruptions cutanées (purpura, urticaire, vascularite allergique), la neuropathie, la néphrite (glomérulonéphrite), etc. Les tests de laboratoire peuvent montrer une augmentation du facteur rhumatoïde et des cryoglobulines (y compris les anticorps anti-hépatite C/anti-VHC et ARN du VHC) et une diminution des niveaux de complément. Les patients atteints de cette maladie possèdent une immunoglobuline qui précipite lorsqu’elle est refroidie et se dissout lorsqu’elle est réchauffée, d’où son nom. 3. La cirrhose du foie et le carcinome hépatocellulaire sont les principales complications de l'hépatite C Les recherches modernes montrent qu’il faut environ 20 ans entre l’infection par le VHC et le développement d’une cirrhose et environ 30 ans pour le développement d’un carcinome hépatocellulaire primaire. 20 à 30 % des patients atteints d’hépatite C chronique développent éventuellement une cirrhose, et quelques-uns développent un carcinome hépatocellulaire primaire. Benvegnu a rapporté que le cancer primitif du foie est la complication la plus courante entraînant le décès chez les patients infectés par le VHC dans les 10 ans suivant le diagnostic de cirrhose du foie C. La corrélation étiologique entre le VHC et la cirrhose du foie a reçu une attention croissante. L’étude d’Al-Quaiz a confirmé que les facteurs de risque d’évolution d’une cirrhose due à une hépatite C chronique sont l’âge, le sexe masculin, la consommation d’alcool et une infection concomitante par d’autres virus de l’hépatite. 4. Complications cutanées L'hépatite C chronique peut entraîner des complications cutanées, telles que la cryoglobulinémie, l'urticaire, l'érythème polymorphe, l'érythème noueux, etc. La plus courante est la cryoglobulinémie. 5. Maladies endocriniennes L'hépatite C est plus susceptible de provoquer un diabète et peut également s'accompagner de modifications de la fonction thyroïdienne. Les dysfonctionnements thyroïdiens courants comprennent : l'hypothyroïdie, l'hyperthyroïdie, la maladie de Hashimoto, des anticorps antithyroïdiens élevés, une thyroïdite auto-immune, etc. Pour l'hépatite C, le traitement le plus efficace actuellement est l'interféron à action prolongée associé à la ribavirine. Bien que l'interféron ordinaire puisse également avoir une bonne réponse au traitement précoce, il est sujet à une rechute après l'arrêt du médicament à la fin du traitement. Par conséquent, le traitement par interféron à action prolongée est fortement recommandé pour l'hépatite C. La durée générale du traitement est d'un an et la plupart des patients supportent ses effets secondaires. Si la réaction est trop grave, le traitement peut être temporairement arrêté ou l'intervalle entre les prises peut être prolongé, mais il s'agit d'un dernier recours qui aura certainement des répercussions plus ou moins importantes sur le traitement et doit être évité autant que possible. |
>>: Que faire en cas de démangeaisons dues à l’herpès ?
Le signe de Murphy positif est une méthode couran...
La gestion d'une relation est très importante...
Dans de nombreux cas, différentes méthodes et mom...
Lorsque l'acné apparaît, tout le monde accord...
Planificateur : Association médicale chinoise Rév...
Compilation originale 199IT Selon un rapport Thin...
Dans la vie réelle, l'acide sulfurique est un...
Aujourd'hui, perdre du poids fait partie inté...
Nous savons tous que le bœuf est un aliment carné...
Récemment, toutes les écoles ont procédé à des ex...
Dans les magasins spécialisés dans la vente d'...
Les enfants ont des fonctions physiques plus faib...
Quelles sont les conditions pour que les zones ru...
Camp du ciel étoilé scintillant - Camp du ciel ét...
Les marques doivent redoubler d’efforts pour conq...