Quel mal l'acétonitrile fait-il au corps humain ?

L'acétonitrile est une substance chimique très nocive pour le corps humain. Elle peut pénétrer dans l'organisme par inhalation ou par l'alimentation, et peut également être absorbée par l'organisme par contact cutané. Elle provoque souvent un teint pâle, des troubles gastro-intestinaux, des nausées, des vomissements, de la diarrhée et d'autres symptômes. Les cas plus graves peuvent provoquer des convulsions paroxystiques, conduire au coma chez les patients, voire à une insuffisance respiratoire, etc.

1. Toxicité : Modérément toxique .

Toxicité aiguë : DL50 2730 mg/kg (voie orale chez le rat) ; 1250 mg/kg (voie cutanée chez le lapin) ; CL50 12663 mg/m3, 8 h (inhalation chez le rat). Inhalation humaine > 500 ppm, nausées, vomissements, oppression thoracique, douleurs abdominales, etc. Inhalation humaine 160 ppm × 4 h, la moitié des personnes présentent une légère congestion du visage.

Toxicité subaiguë : des chats ont inhalé ses vapeurs à raison de 7 mg/m3, 4h/j pendant 6 mois. Un mois après l'exposition, les réflexes conditionnés ont commencé à être détruits. L'examen pathologique a révélé des modifications pathologiques au niveau du foie, des reins et des poumons.

Mutagénicité : Délétion et non-disjonction des chromosomes sexuels : Saccharomyces cerevisiae 47600ppm.

Toxicité pour la reproduction : La dose toxique orale la plus faible (TDL0) pour les hamsters est de 300 mg/kg (8 jours de gestation), ce qui provoque des anomalies du développement musculo-squelettique.

Caractéristiques dangereuses : Inflammable, ses vapeurs peuvent former un mélange explosif avec l'air. Il existe un risque de combustion et d’explosion en cas d’exposition à une flamme nue, à une chaleur élevée ou au contact d’oxydants.

Produits de combustion (décomposition) : monoxyde de carbone, dioxyde de carbone, oxydes d'azote, cyanure d'hydrogène.

2. Méthodes de surveillance d'urgence sur site :

Chromatographie en phase gazeuse par injection directe d'eau

3. Méthodes de surveillance en laboratoire :

Chromatographie en phase gazeuse, « Détermination des substances nocives dans l'air », « Encyclopédie de l'analyse de la qualité de l'eau » éditée par Zhang Hongtao et al.

Chromatographie en phase gazeuse « Manuel d'évaluation des tests et analyses des déchets solides » traduit par le Centre de surveillance environnementale de Chine, etc.

Méthode colorimétrique du réactif de Nessler « Détermination des substances nocives dans l'air des entreprises chimiques », « Encyclopédie de l'analyse de la qualité de l'eau » éditée par Zhang Hongtao et al.

4. Normes environnementales :

Chine (TJ36-79) La concentration maximale autorisée de substances nocives dans l'air des ateliers est de 3 mg/m3

PC-TWA concentration moyenne admissible pondérée dans le temps 30 mg/m3

Chine (à promulguer) Concentration maximale autorisée de substances nocives dans les sources d'eau potable : 5,0 mg/L[1]

L'ex-Union soviétique (1975) La concentration maximale autorisée de substances nocives dans l'eau est de 0,7 mg/L

Concentration seuil olfactive 68mg/m3

L’absorption cutanée de l’acétonitrile dans l’air est négligeable et se fait essentiellement par inhalation. Il y a certainement des dangers, mais la norme nationale stipule que la concentration maximale d'acétonitrile dans l'air est de 3 mg/mètre cube, donc il n'y aura pas de problème à moins que la teneur environnementale dépasse la norme et atteigne environ 10, auquel cas les symptômes d'empoisonnement apparaîtront dans un délai d'un an ou deux. La méthode de protection consiste à porter des gants en caoutchouc, des vêtements de protection adhésifs et un masque à gaz filtrant intégral. C'est un peu exagéré. Seules les personnes qui entrent en contact avec l'acétonitrile sur la chaîne de production doivent le porter comme ça.