La compétition est si excitante, pourquoi certaines personnes tricotent-elles des pulls ?

Cet article compte environ 5400 mots

Temps de lecture : 14 min

D'une manière générale, les images diffusées en direct de la compétition olympique de plongeon ne sont rien d'autre qu'un va-et-vient entre des athlètes calmes mais effectivement nerveux pendant la compétition, des entraîneurs émotifs qui ont leurs propres joies et peines, des coéquipiers qui semblent n'avoir aucune émotion mais semblent pleins d'émotions lorsqu'ils applaudissent, et les sièges du public que la caméra survole rapidement.

etc! Il y a quelqu’un dans le public qui tricote !

Daly, qui se concentre sur le tricot de pulls. Source/Vidéo CCTV

Il s'agit de Tom Daley, le plongeur britannique qui a remporté la médaille d'or il y a quelques jours.

Grâce à ses talents de tricoteur, Daley est devenu une cible privilégiée aux Jeux olympiques. Lors des préliminaires du plongeon de 10 mètres masculin, même si les concurrents autour de lui allaient et venaient et que les résultats montaient et descendaient, Daley s'est assis dans l'arrière-cour et a tricoté un pull sérieusement. Plus tard, quand les gens ont mentionné Daley, la première chose à laquelle ils ont pensé n’était pas le champion olympique, mais les pulls à tricoter.

Daly semblait se voir découvert. Source/Vidéo CCTV

Étonnamment, le tricot, une activité apparemment démodée, est restée populaire jusqu’à aujourd’hui. En 2006, l'écrivaine et blogueuse de tricot Stephanie Pearl McPhee a lancé un défi aux passionnés de tricot du monde entier : commencer à tricoter lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de Turin et terminer leur travail lorsque la flamme olympique s'est éteinte 16 jours plus tard. Cette année-là, plus de 4 000 personnes ont participé à l’événement. Certains ont fini par tricoter leur premier pull, d'autres ont tricoté diverses poupées pour des ventes caritatives, et certains ont échoué au défi mais ont apprécié.

De plus, il n’est pas rare de voir des hommes tricoter des pulls avec un air calme sur leur visage en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Par exemple, Sherlock Holmes est l’un des personnages de la série télévisée britannique « Sherlock ».

Benedict Cumberbatch tricote également un pull. Source/Capture d'écran de la série télévisée britannique Sherlock

Daley a déclaré que tricoter des pulls permettait en partie de collecter des fonds pour des associations caritatives de lutte contre les tumeurs cérébrales, et en partie de l'aider à soulager la tension du jeu.

Daly n’est pas le seul à pratiquer le concept de décompression et de préservation de la santé. Un orateur célèbre de l'histoire, l'ancien Premier ministre britannique Churchill, était également un amateur de pulls tricotés.

Churchill tricote calmement

Comme le dit le proverbe, la personne qui monte un cheval blanc n’est peut-être pas un prince, mais peut-être Gandalf ; la personne qui tricote un pull n'est peut-être pas Daly, mais peut-être Churchill.

Peu après le début de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne nazie a jeté son dévolu sur les îles britanniques. Afin de conquérir la Grande-Bretagne le plus rapidement possible, Hitler a personnellement formulé le « Plan Lion de mer » après avoir vaincu la France, et la Grande-Bretagne a ensuite été soumise à des bombardements continus et fous.

À cette époque, Churchill, qui était le Premier ministre britannique, était confronté à une guerre si tendue qu'il ne pouvait se reposer que 3 ou 4 heures par jour. Il y avait des coups de feu continus à l'extérieur de la fenêtre et les nerfs de tout le monde étaient en état d'alerte. Un jour, les généraux sont venus au sous-sol de Churchill pour faire un rapport, mais ils ont vu le Premier ministre assis là en train de tricoter un pull sérieusement, et ils n'ont pas pu s'empêcher de rire.

Churchill au cinéma et à la télévision. Source/Capture d'écran du film « Darkest Hour »

Churchill tenait deux fines aiguilles à tricoter, enroulait la laine avec ses doigts épais et tournait son poignet avec souplesse. Il tricotait tranquillement un pull, écoutait les rapports et donnait de nouvelles instructions. Il avait l’air calme et posé, rien à voir avec un leader au milieu d’une guerre.

Un jour, les subordonnés ne purent finalement plus s'en empêcher et demandèrent à Churchill avec curiosité pourquoi il devait se lancer dans le tricotage à un moment aussi urgent. Cela ne retarderait-il pas les choses ? Churchill a également anticipé les doutes des soldats. Il a déclaré : « C'est dans les moments de tension que mon esprit a besoin de rester calme et clair en permanence. Tricoter des pulls peut m'aider à me détendre, à évacuer les tensions inutiles et à éviter de faire des erreurs de commande. »

Le 15 septembre 1940 à midi, 200 bombardiers allemands traversent la Manche sous le couvert de 600 chasseurs, se préparant à lancer l'attaque finale contre la Grande-Bretagne. Face à la situation « l'ennemi est fort et nous sommes faibles », plus de 300 avions de chasse britanniques ont décollé en six vagues pour intercepter et lancer une attaque soudaine. L'armée allemande fut prise au dépourvu et l'immense flotte devint rapidement chaotique, perdant 183 avions en 20 minutes. L'armée allemande a vu que l'opportunité de se battre avait disparu et que les chances de victoire étaient minces, elle a donc dû battre en retraite. Deux jours plus tard, Hitler annonça le report de l’opération Lion de mer.

Churchill. Source/Internet

Pour Churchill, tricoter des pulls était sans aucun doute le meilleur moyen de soulager le stress ; et pour le peuple britannique, le Premier ministre qui a tricoté des pulls les a menés à la victoire dans la guerre antifasciste. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Churchill s’est consacré à l’écriture de ses mémoires sur la guerre mondiale. Bien qu'il vieillisse, il continuait à prendre des aiguilles à tricoter lorsqu'il n'écrivait pas, relaxant ses nerfs et planifiant ses travaux en cousant les aiguilles d'avant en arrière.

Voici une question : il existe de nombreuses façons de détendre vos nerfs, pourquoi Churchill a-t-il choisi de tricoter des pulls ? Cela montre que le tricot était au moins une chose très courante et quotidienne à cette époque.

Pourquoi le tricot est-il devenu une activité quotidienne courante pendant la Seconde Guerre mondiale ?

Le tournant du destin du pull

En ce qui concerne les origines du tricot, la plupart des histoires racontent qu'il est né quelque part au Moyen-Orient. Plus tard, ces compétences se sont progressivement répandues en Europe avec le développement du commerce méditerranéen, puis ont été apportées en Amérique par les colons européens.

"Madone tricotant" du peintre Bertram, 1400-1410. Source/Wikipédia

Les découvertes archéologiques actuelles ont prouvé qu'au moins dès le 14e siècle, les produits tricotés ont commencé à se répandre comme produits de première nécessité dans les villes actuelles de Londres, Newcastle, Amsterdam et ailleurs. Les chaussettes en laine tricotées étaient très populaires en Europe au Moyen Âge, et le tricot à la main était également une industrie populaire en Grande-Bretagne, en Espagne et dans d'autres pays. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les habitants des îles écossaises se consacraient à la confection de pulls car les pêcheurs avaient besoin de vêtements en laine pour se protéger des intempéries lorsqu'ils partaient à la pêche. Ainsi, les pulls étaient autrefois associés à des professions spécifiques.

Mais ce n’est qu’à partir de la Première Guerre mondiale que les pulls sont devenus véritablement un vêtement incontournable pour tous.

« Nos troupes sont entrées sur le champ de bataille, des drapeaux lumineux flottaient au vent et les soldats portaient des pulls tricotés point par point par des femmes dans leurs villes natales. » Ceci a été écrit par un correspondant de guerre dans le magazine « Ladies' World » en octobre 1914. Sur le champ de bataille, les soldats avaient un fort désir de vêtements chauds, et les pulls sont devenus un excellent équipement. « Ils portaient à la fois des pulls à manches longues, des pulls en laine, des genouillères chaudes et des gilets chauds. »

Pull sans manches de style Première Guerre mondiale. Source/Internet

En raison de la pénurie de fournitures pendant la guerre, les pulls en laine bon marché étaient très populaires et les gens de tous horizons, tels que les coursiers, les ouvriers et les conducteurs de train, utilisaient tous des pulls comme vêtements quotidiens. À cette époque, les magazines publiaient souvent des tutoriels de tricot de pulls. Alors, qui tricote ?

En septembre 1914, face à la pénurie de ravitaillement à l'arrière, la reine Mary, épouse du roi George V du Royaume-Uni, appelle toute la nation à tricoter des pulls pour les soldats en première ligne, prévoyant de tricoter 300 000 paires de chaussettes en laine et 300 000 ceintures en laine en deux mois. Le gouvernement britannique a également profité de la situation pour lancer la campagne « Knit for Victory », qui a suscité une réponse enthousiaste. Même les activités scolaires organisaient des concours tels que « Qui peut tricoter le plus vite ? » et « Quelles aiguilles à laine peuvent tricoter le plus fort ? »

De l’autre côté de l’océan, la Croix-Rouge américaine mobilise également les gens pour tricoter des pulls. Source/Internet

C'est pourquoi, à cette époque, les hommes, les femmes, les jeunes et les vieux britanniques tricotaient tous des pulls. Les gens au grand cœur voulaient contribuer à la victoire de la guerre de cette manière, et tricoter des pulls avait donc une signification patriotique. À cette époque, les gens tricotaient des pulls à la maison, dans les trains à vapeur et les bus ; Les gens tricotaient des pulls pendant les réunions, et toute la salle était remplie du bruit du tricot, couvrant les voix des orateurs. L'orchestre symphonique qui se préparait pour le concert avait même affiché un avis interdisant aux citoyens de tricoter des pulls pendant le concert.

Ce mouvement vigoureux de tricot à l'échelle nationale a valu à la Grande-Bretagne le surnom de « Royaume du tricot » après la Première Guerre mondiale. C'est également à cette époque qu'une femme passionnée de tricot a ouvert le premier magasin de pulls pour femmes et a placé une publicité dans le magazine Vogue qui venait d'être publié. Cette femme est devenue plus tard une créatrice de mode célèbre, et la révolution du vêtement féminin qu'elle a menée continue de nous influencer aujourd'hui. Elle est Coco Chanel.

La Seconde Guerre mondiale a déclenché un nouvel engouement pour les pulls tricotés

Après tout, tricoter des pulls prend du temps et demande du travail. Après la révolution industrielle, le tricotage à la machine a progressivement remplacé le travail manuel. Cependant, la réalité des pénuries de matériaux en temps de guerre et l'enthousiasme patriotique du peuple ont une fois de plus suscité un engouement pour les pulls tricotés à la main dans de nombreux pays.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le mouvement « Mending for Life » s’est transformé en une campagne nationale de tricot. Les gens retraitent les vieux pulls. Certains y tissent du nouveau fil pour les rendre plus durables, tandis que d'autres utilisent des techniques de broderie expertes pour couvrir les trous de leurs pulls. D'autres vieux pulls qui ne peuvent plus être portés sont transformés en torchons anti-brûlures pour poignées de casseroles, tapis créatifs et chiffons.

Deux hommes en pulls tirés du livre Knitting for Defense, 1941. Source/Internet

Clinton Zhuobridge, qui fréquentait un pensionnat à l'époque, se souvient : « Presque tout le monde tricotait des pulls à l'époque, le directeur, les professeurs et toute l'équipe de football. » Non seulement les filles tricotaient des pulls, mais les garçons aussi tricotaient comme des fous, et sont même devenus accros à un moment donné. Pendant l'heure d'extinction des lumières imposée par l'école, il y a encore des gens qui tricotent des pulls dans le noir, et certains ne peuvent s'empêcher de prendre des aiguilles à tricoter même pendant les services religieux. Plus tard, le directeur a dû imposer des restrictions sur les activités de tricot.

Différents styles de pulls tirés de « Pulls en laine pour l'armée de l'air, la marine et l'armée de terre » dans un livre sur la Seconde Guerre mondiale. Source/Internet

Cependant, l'industrie du tricot à l'arrière a souvent été détruite par l'armée allemande nazie. Une dame vivant à Hull, en Angleterre, voulait tricoter un beau pull rose, alors elle est allée au grand magasin Hammond's dans le centre-ville pour acheter de la laine rose. Elle est rentrée chez elle ce soir-là et a commencé à tricoter le pull sérieusement. Tard dans la nuit, elle s'est rendu compte qu'elle n'avait pas assez de fil, alors elle est retournée chez Hammond tôt le lendemain matin. Lorsqu'elle arriva à destination, elle fut triste de constater que le lieu avait été réduit en ruines par les bombardements allemands.

Au final, le pull rose vif que la femme avait imaginé s'est malheureusement transformé en un pull à manches courtes en tricot trop tendance.

Pendant la Première Guerre mondiale, la rumeur courait que les gens utilisaient la distance entre les nœuds de leurs pulls pour la comparer à l'alphabet afin de générer des codes, tissant ainsi des renseignements dans des messages secrets dans les pulls. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des rumeurs ont refait surface selon lesquelles des filles vivant à proximité de la voie ferrée codaient les horaires et les conditions de fonctionnement des trains, les tricotaient dans leurs chaussettes, puis les transmettaient aux unités de renseignement.

L'effet magique des pulls tricotés

Après les deux guerres mondiales, le tricot est devenu populaire. C'est également au cours de cette tendance que les gens ont découvert les nombreuses utilisations des pulls tricotés.

Pendant la Première Guerre mondiale, des centaines de voyageurs européens visitant les États-Unis se sont retrouvés bloqués sur Ellis Island, près de New York. Pour les aider à traverser cette période difficile, la Croix-Rouge américaine a organisé des activités créatives amusantes, notamment du tricot. Ces personnes qui étaient à l’origine perdues dans leur esprit et n’avaient rien à faire ont trouvé le bonheur dans le tricot.

Pendant les guerres mondiales, les soldats tricotaient pour se détendre. Source/Internet

Quant aux captifs, le tricot offre un bon moyen de les gérer efficacement. Dans un rapport publié dans le Daily Mail britannique, un soldat britannique capturé par l'armée allemande a déclaré : « Mes mains oisives ne peuvent être occupées qu'en ramassant une aiguille à tricoter... Beaucoup de gens pensent que savoir tricoter des pulls habilement est un signe de féminité, mais si elles (les prisonnières) voient que leurs vêtements sont déchirés, elles prennent immédiatement l'aiguille et le fil avec joie pour les raccommoder. » Tricoter des pulls peut effectivement permettre aux soldats de rester obéissants dans les camps de prisonniers de guerre.

De la même manière, la direction de la prison peut également promouvoir les bienfaits du tricot. Thomas Mott Osborne, célèbre réformateur pénitentiaire américain, a piloté des cours de tricot dans deux prisons des États-Unis pendant la Première Guerre mondiale. Les prisonniers qui n'avaient rien à faire en semaine étaient organisés pour s'asseoir à table, écouter de la musique et apprendre à tricoter des pulls. C’était aussi une compétence qui pouvait les empêcher de geler.

En plus d’être apaisant et amusant, le tricot semble stimuler le potentiel du cerveau. À la suggestion du chirurgien du Camp Dix dans le New Jersey, l'armée américaine a commencé à entraîner ses soldats à tricoter des pulls. Pendant le traitement de rééducation d'après-guerre, les soldats blessés tricotaient également des pulls alors qu'ils étaient allongés sur leur lit d'hôpital pendant leur convalescence, car certains experts pensent que tricoter des pulls peut non seulement apaiser l'âme avec des travaux chauds, mais aussi permettre un degré élevé de concentration pendant le processus de tricotage, aidant ainsi à soulager la douleur. C'est une bonne méthode de traitement de rééducation.

Des soldats britanniques tricotent des pulls après le travail dans les années 1960. Source/Internet

De plus, le tricot est devenu un outil d’expression d’idées. Dans les années 1970, alors que l'industrialisation continuait de progresser, l'engouement pour les pulls tricotés à la main a connu un bref renouveau, et les styles et les couleurs des pulls sont également devenus plus lumineux et plus individuels dans une tendance de mode spécifique. À cette époque, les fans de punk aimaient porter des pulls qu'ils tricotaient eux-mêmes pour montrer leur résistance à la tradition et à l'homogénéité. Ils ajoutaient des trous, des déchirures et des fils non coupés aux pulls pour transmettre leurs attitudes et leurs idées.

Le passé réchauffé par des pulls

Les machines libèrent les mains du tricoteur, mais elles ne peuvent masquer les émotions et le plaisir qui circulent entre les aiguilles à tricoter. Bien que le tricotage de pulls ait de nombreuses utilisations, en tant que vêtement chaud, la fonction principale d'un pull est bien sûr de fournir de la chaleur.

Tout enfant né avant le millénaire aurait dû grandir en portant des pulls tricotés par sa mère. Chaque année, avant l’arrivée de l’hiver, les mères achètent toutes sortes de laine bien à l’avance. Les plus épais sont préparés pour le mois de décembre le plus froid, et les plus fins deviendront de nouveaux vêtements pour les bébés pendant la fête du printemps. La chaleur et le confort qu’un pull apporte à l’âme peuvent être assimilés à la chaleur de la famille.

Quand on le pousse à un certain point, papa doit aussi tricoter un pull. Cela montre à quel point les pulls sont importants. Source/Extrait du film « Le Piano dans l'usine »

L'écrivaine britannique Lucy Adlington a écrit deux histoires touchantes dans son ouvrage « The Stitch of History ». En 1943, Nella, une femme au foyer de Barlow, dans le nord de l'Angleterre, a reçu un vieux pull d'un coursier. Il appartenait à son fils. Le pull est brodé de nombreuses marques et mots commémoratifs réalisés par le fils lors de ses voyages, mais il n'est plus de ce monde. Nella a écrit dans son journal : « J'ai tenu ce pull dans mes bras et j'ai senti qu'il incarnait Cliff. Je ressentais les rêves, les regrets et la tristesse de Cliff dans chaque point. Ce pull était vivant. »

Une autre femme nommée Madeline, âgée de près de 60 ans, se souvient des pulls qu’elle avait portés. Elle a déclaré : « Ma grand-mère me tricotait beaucoup de pulls. Mon préféré est un pull en angora jaune clair. Je lève souvent les bras et frotte les manches de ce pull avec mes lèvres. Ce pull me procure un grand sentiment de sécurité. »

Dans les années 1970 et 1980, alors que les rues étaient pleines de jeunes gens littéraires et artistiques, notre passion pour le tricot a également écrit de nombreuses histoires. À cette époque, les mères tricotaient des pulls pour leurs enfants, les sœurs tricotaient des pulls pour leurs jeunes sœurs, les filles tricotaient des pulls pour leurs futurs petits amis et les bonnes amies tricotaient également des pulls entre elles. Plus tard en 2010, une chanson intitulée « Knitting a Sweater » est devenue populaire. Ses paroles magiques, à la fois vulgaires et élégantes, étaient typiques des airs folkloriques des années 1980.

La raison pour laquelle les pulls tricotés sont devenus un succès instantané sur Internet est probablement parce qu’ils contrastent fortement avec l’intensité et l’excitation de la concurrence.

Le monde avance constamment dans un cycle de tension et de détente. Les humains sont intelligents et peuvent toujours trouver leur propre « arme magique » de guérison, quel que soit l’environnement.

Dans l’Antiquité, les gens cueillaient des chrysanthèmes sous la clôture orientale. Aujourd’hui, les gens tricotent des pulls dans l’arène. Si vous ne trouvez pas de paradis sur terre, trouvez simplement une petite chose que vous aimez et trouvez un soutien pour votre âme fatiguée.

Yin Tianchou, qui a échappé à la mort, portait une écharpe en laine tricotée par Liu Piaopiao. Source/Extrait du film « Le Roi de la Comédie »

Références :

[1] Lucy Adlington, Les points de l'histoire : l'histoire de nos vêtements, traduit par Xiong Jiashu. Chongqing : Presses universitaires de Chongqing, 2018.

[2] Peng Xunhou, éd. Archives secrètes de la Seconde Guerre mondiale [M]. Nanjing : Maison d'édition du peuple du Jiangsu. 2015.

[3] La vie mensuelle. Trésors : Histoires de 100 figures littéraires chinoises[M]. Shanghai : Maison d'édition de traduction de Shanghai, 2017.

[4] Li Yang. Pourquoi les hommes au Royaume-Uni et aux États-Unis tricotent-ils des pulls ? https://www.thepaper.cn/newsDetail_forward_1381551

[5]Wikipedia.history ofknitting.https://en.wikipedia.org/wiki/History_of_knitting

[6]Tricots faits main de production de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. https://www.worldwarknits.com/

[7]Tricot d'un soldat britannique hors service - extrait de notre article « La joie de tricoter au XXe siècle ». https://flashbak.com/the-joy-of-people-knitting-in-the-20th-century-365789/various-43/

[8]SHERRY VANARSDALL. Les détenus du comté d'Elkhart fabriquent des articles au crochet pour les nécessiteux. https://elkhartcountyjailministry.org/

FIN

Auteur : Beichen

Rédacteur | Zhan Xihui

Relecture | Wang Yongxin

Composition typographique | Xue Mengyuan

*Cet article est un article exclusif de « National Humanities and History ».