Que signifie anti-TP positif

La positivité anti-TP signifie que le corps humain est infecté par la syphilis et constitue le principal indicateur de diagnostic de l'infection, mais elle ne permet pas de déterminer le niveau d'infection du patient. Si nous détectons une positivité anti-TP, à ce stade, vous devez effectuer une enquête approfondie pour déterminer le niveau d'infection par la syphilis. Dès que vous présentez des symptômes de syphilis, nous pensons que chaque patient sera très inquiet. C'est une maladie assez difficile. Si vous voulez guérir la syphilis, vous devez toujours coopérer activement avec le traitement du médecin.

Lorsqu'une personne est infectée par la syphilis, deux types d'anticorps sont produits dans l'organisme. Le premier type est celui des anticorps spécifiques anti-Treponema pallidum, qui sont des indicateurs permettant de diagnostiquer l'infection, mais ne peuvent pas refléter l'état d'infection du patient et persisteront longtemps même après la guérison. L'autre type est celui des anticorps anti-lipidoïdes. Les TRUST et RPR mentionnés ci-dessus sont des anticorps produits contre les lipides plutôt que directement contre Treponema pallidum, ils ne sont donc pas spécifiques.

En d’autres termes, toute maladie pouvant entraîner la production d’anticorps lipidiques dans l’organisme peut entraîner un résultat positif du test, ce qui se traduit par un faux positif. Le taux de faux positifs de l'examen sérologique de la syphilis chez les personnes âgées est plus élevé que dans la population normale, en particulier chez les personnes âgées de plus de 70 ans atteintes de maladies cardiovasculaires et cérébrovasculaires, de diabète et de leucémie. Les faux positifs dans les tests TRUST, RPR et TPPA surviennent souvent simultanément. Les causes courantes incluent :

1. Les personnes âgées ont des fonctions physiques déclinantes et souffrent souvent de certaines maladies sous-jacentes, telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète et le cancer. Ces maladies peuvent amener l'organisme à libérer des antigènes croisés qui induisent la production d'anticorps anti-lipides et (ou) d'anticorps anti-TP.

2. Les échantillons provenant de patients âgés contiennent des facteurs qui interfèrent avec les immuno-essais. La fonction de régulation immunitaire des personnes âgées est réduite et elles s'accompagnent souvent de maladies telles que la polyarthrite rhumatoïde, les infections des voies respiratoires supérieures, la néphrite chronique, etc. Elles sont plus susceptibles de produire des auto-anticorps, des anticorps hétérophiles, des facteurs rhumatoïdes, des protéines anormales et d'autres substances à réaction croisée, qui interfèrent avec les résultats des tests et provoquent des faux positifs.

3. Les spirochètes qui coexistent avec les humains peuvent induire la production d’anticorps à réaction croisée contre des antigènes spécifiques. Bien que le TPPA soit un test spécifique ciblant directement Treponema pallidum, il présente également un taux de faux positifs de 1 % dans la population générale.

4. Lors des tests cliniques, l'échantillon de sang peut ne pas être complètement coagulé, c'est-à-dire qu'il peut être centrifugé ou centrifugé de manière incomplète, et la fibrine peut être adsorbée sur la microplaque, entraînant une augmentation de l'absorbance ; l'échantillon de sang peut être hémolysé, et diverses enzymes et substances actives dans les cellules peuvent se lier de manière non spécifique au substrat, ce qui entraîne des résultats faussement positifs.

Alors, quelles situations peuvent conduire à des faux positifs ?

(1) Faux positif pour des anticorps spécifiques : ① Une fois infecté ou exposé à Treponema pallidum, mais les symptômes étaient relativement légers et non remarqués, et le patient s'est rétabli sans traitement ; ② Maladies médicales courantes chez les personnes âgées, telles que les maladies coronariennes, les maladies cérébrovasculaires, le diabète et la leucémie ; ③ Les spirochètes symbiotiques dans le corps humain peuvent induire la production d'anticorps à réactivité croisée contre des antigènes spécifiques ; ④ Grossesse ; ⑤ Polyarthrite rhumatoïde, lupus érythémateux, cancer du côlon, lymphosarcome, hépatite C, cirrhose, SIDA, lèpre, herpès génital, dépendance à l'héroïne, etc.

(2) Faux positifs d'anticorps non spécifiques : ① Réactions biologiques faussement positives aiguës : maladies virales telles que la rubéole, la rougeole, la varicelle, la mononucléose infectieuse, l'hépatite virale, etc. ; ② Réactions biologiques faussement positives chroniques : lèpre, lupus érythémateux disséminé, polyarthrite rhumatoïde, syndrome de Sjögren, thyroïdite de Hashimoto, périartérite noueuse, cardiopathie rhumatismale et héroïnomanes, etc. ; ③ Autres maladies pouvant conduire à la production d'anticorps lipidiques.