Au fil des années, de plus en plus de « cas d’agression sexuelle » ont attiré l’attention du public. Certaines victimes ont courageusement dénoncé leurs actes, d’autres ont gardé le silence et d’autres encore ne pourront plus jamais parler. Après avoir été agressé sexuellement, que devons-nous faire pour protéger notre corps et éviter des blessures secondaires ? 1. Aller à l'hôpital pour un contrôle est la chose la plus importante Si la victime est une femme, un examen gynécologique est obligatoire. Le médecin essuiera le vagin pour extraire les sécrétions et vérifiera s'il y a des blessures à l'hymen, au vagin, etc. Le chirurgien procédera ensuite à une évaluation de toute blessure causée par une déchirure violente d'autres parties du corps. En bref, il y aura un diagnostic ou un dossier médical qui pourra servir de preuve et vous protéger. 2. Dépistage et prévention des maladies sexuellement transmissibles Lorsqu’une agression sexuelle se produit, la victime est susceptible d’être infectée en raison du manque de connaissance de l’état de santé physique de l’agresseur. (1) Hépatite B La transmission sexuelle est un mode important de transmission de l’hépatite[1]. Si l’agresseur est infecté par le virus de l’hépatite B et qu’aucune mesure de protection n’est prise pendant l’agression sexuelle ; ou si la peau et les muqueuses de la victime sont endommagées (rompues) et entrent en contact avec la salive, les sécrétions, etc. du patient atteint d'hépatite B, il y a également danger. Solution : Faites-vous vacciner contre l’hépatite B et recevez des immunoglobulines. Si vous avez déjà reçu le vaccin, vous aurez besoin d’une dose de rappel. (2) Gonorrhée, virus et SIDA De nombreuses agressions sexuelles sont des comportements sexuels à haut risque et non protégés. La gonorrhée, la syphilis et le sida peuvent tous être transmis lors d’un seul rapport sexuel. Les bactéries responsables de la gonorrhée, les gonocoques, peuvent être trouvées non seulement dans les parties intimes, mais également dans le pharynx, la région périanale et le rectum. Au début, il n’y a souvent aucun symptôme, avec une période d’incubation de 3 à 5, voire 10 jours[2]. La syphilis peut se transmettre par voie sexuelle et par le sang. La syphilis passe par le stade primaire (ulcères au point de contact), le stade secondaire (petite éruption cutanée, gêne pseudo-grippale) et le stade tertiaire (lésions d’organes importants tels que le cœur et le cerveau). Je crois que tout le monde sait que le SIDA peut être transmis par les rapports sexuels. Que faire en cas d'infection ? Les médicaments de prévention du SIDA sont une source d’espoir : plus tôt vous les prenez, mieux c’est ! Le meilleur effet est obtenu s’il est pris dans les 2 heures suivant un comportement à haut risque ; il est toujours efficace s'il est pris dans les 48 heures. Dans les 48 à 72 heures, l'effet de blocage est relativement faible, mais il vaut mieux le prendre que ne pas le prendre. Le « Centre de traitement du SIDA » fournira certains médicaments, et l'hôpital recommande particulièrement de consulter directement le département local du CDC pour obtenir des informations précises dès que possible [3]. (3) Contraception d'urgence Il est très important d’utiliser une contraception après avoir été agressée sexuellement ! En cas d’urgence, la seule option est de prendre des pilules contraceptives d’urgence, et le plus tôt sera le mieux ! Prendre 1 comprimé (1,5 mg) ou 2 comprimés (0,75 mg, à 12 heures d’intervalle) par voie orale dans les 72 heures. Si vous vomissez dans les 2 heures suivant la prise du médicament, vous devez le reprendre. (4) Santé mentale Si quelqu'un rencontre malheureusement ce genre de situation, il y aura toujours des gens autour de lui qui bavarderont sur la victime. Ils ne sont pas les auteurs directs, mais ils deviennent des « complices » et causeront de graves dommages secondaires à la victime. Les amis et les membres de la famille doivent activement aider et guider, et éviter de recourir à la « violence verbale ». J’espère que nous comprenons tous que lorsque la victime subit une humiliation physique et doit ensuite endurer les ragots de son entourage qui peuvent durer des années, voire toute une vie, cela revient sans aucun doute à ajouter l’insulte à l’injure. Références [1] Cao Yangwei, Li Yongguo. Transmission sexuelle de l'hépatite virale[J]. Journal des maladies hépatobiliaires cliniques, 2019, 35(05) : 1106-1108. [2] Yang Yunqing, Zhu Huilan, Luo Quan, Tang Shaokai, He Wanping, Liang Rongjiao, Zhong Xuelian, Peng Jiajun, Wang Jianqin, Chen Xiangsheng. Progrès dans la recherche épidémiologique moléculaire sur la gonorrhée[J]. Journal international d'épidémiologie et de maladies infectieuses, 2019(04):322-326. [3] Liu Lili, Wang Qing, Yang Yuanyuan. Enquête sur les connaissances en matière de prévention de la syphilis et du sida parmi les patients atteints de maladies sexuellement transmissibles[J]. Médecine contemporaine, 2019, 25(19) : 138-140. |
<<: J'ai « deux positifs »... Puis-je quand même me faire opérer de la myopie ?
« Angel Drop » - Une histoire de cœurs purs et de...
Canalys, une organisation mondiale d'analyse ...
Qu'est-ce que BruceBarnbaum Photography Works ...
À la clinique pédiatrique de l'hôpital provin...
La crème aux œufs est un plat fait maison à base ...
Dans la vie, de nombreuses personnes reçoivent de...
Bonjour, c'est la vulgarisation scientifique ...
Un mauvais cœur affecte les gens de nombreuses fa...
Quel est le site Web de l'Université de Nottin...
La raideur faciale aura un certain impact sur la ...
« Flower Girl Lunlun : Héroïne de Flower Town » –...
Les experts affirment que la fréquence cardiaque ...
Le cerveau peut aider les gens à réfléchir aux pr...
Le classement des 500 premières entreprises de co...
Auteur : Wang Guangfa, médecin-chef, Premier hôpi...