Des difficultés respiratoires et une sensation d’essoufflement au milieu de la nuit sont les principaux symptômes de la dyspnée paroxystique nocturne. Ce symptôme est causé par diverses causes, telles qu'une congestion pulmonaire accrue, une résistance élevée à la ventilation, une faible sensibilité des réflexes nerveux et divers types de maladies cardiaques, qui peuvent conduire à l'apparition de ce symptôme. Ensuite, nous présenterons les causes, les méthodes de diagnostic différentiel et les éléments d’examen des difficultés respiratoires au milieu de la nuit. 1. Causes et maladies courantes 1. Mécanisme d'apparition (1) Congestion pulmonaire aggravée : après que le patient se soit couché sur le dos pour dormir, le retour du sang veineux dans la partie inférieure du corps augmente. De plus, le liquide œdémateux qui s'est accumulé dans les espaces interstitiels des tissus affaissés en raison de la gravité pendant la journée retourne également dans le sang en raison des changements de position du corps. Par conséquent, la congestion pulmonaire et l'œdème sont considérablement aggravés. (2) Résistance élevée à la ventilation : lors de l'endormissement, la tension du centre nerveux vague augmente, le calibre des bronches devient plus petit et la résistance à la ventilation augmente. (3) Faible sensibilité des réflexes nerveux : La sensibilité des réflexes nerveux diminue pendant le sommeil profond. Par conséquent, ce n'est que lorsque la congestion pulmonaire se développe à un niveau plus grave qu'elle peut stimuler le centre respiratoire, provoquant une apparition soudaine de dyspnée, obligeant le patient à s'asseoir et à respirer par la bouche. 2. Maladies courantes Comme les maladies cardiaques rhumatismales, les maladies cardiaques hypertensives, la sclérose des artères coronaires, etc. 2. Diagnostic différentiel 1. La dyspnée paroxystique nocturne peut être soulagée en quelques minutes après s'être assis dans les cas bénins, mais certaines s'accompagnent d'une toux paroxystique et d'expectorations mousseuses. Si elle s'accompagne d'asthme, on peut l'appeler asthme cardiaque. 2. La dyspnée paroxystique nocturne peut évoluer en œdème pulmonaire dans les cas graves, se manifestant par une dyspnée sévère, une respiration 40 à 50 fois par minute, une position assise pour respirer, une toux fréquente, souvent accompagnée d'expectorations mousseuses, accompagnée d'irritabilité, de cyanose des lèvres et de transpiration abondante. 3. Inspection 1. Examen physique (1) La position du corps, le comportement et l’état mental du patient. L'orthopnée est observée en cas d'insuffisance cardiaque gauche et d'asthme bronchique sévère ; se coucher sur le côté affecté est fréquent en cas d'épanchement pleural ; la panique et l'agitation sont observées en cas d'œdème pulmonaire ; une expression douloureuse lors de la palpation de la poitrine est observée en cas d'infarctus aigu du myocarde. Une intoxication grave au monoxyde de carbone ou au cyanure, une acidose sévère ou une encéphalopathie pulmonaire entraînent souvent des degrés divers d’altération de la conscience. (2) Modifications de la fréquence, du rythme et de la profondeur respiratoires, et présence ou absence du signe des trois dépressions. Une respiration profonde et rapide est observée dans le diabète ou l'acidose urémique ; une respiration superficielle est observée dans l'emphysème, la paralysie des muscles respiratoires ou le surdosage de sédatifs ; la respiration de Cheyne-Stokes est observée dans l'artériosclérose cérébrale ou l'augmentation de la pression intracrânienne. (3) Vérifiez si la veine jugulaire est distendue, la forme et l'expansion de la poitrine, et faites attention à la présence d'une déformation thoracique, d'une asymétrie ou d'une sensibilité de la paroi thoracique. (4) S’il existe des signes de lésions pulmonaires et pleurales. Recherchez des mouvements thoraciques et abdominaux paradoxaux ou des mouvements respiratoires asymétriques des deux côtés, une matité ou un bruit tympanique à la percussion, des râles secs ou humides et des bruits respiratoires anormaux. (5) S’il y a des signes de maladie cardiaque ou d’insuffisance cardiaque. Faites attention à la présence d’une hypertrophie cardiaque, de bruits cardiaques anormaux et de souffles pathologiques. (6) S’il y a une grande quantité d’ascite ou des signes de déshydratation. (7) La présence ou l’absence de cyanose, d’hippocratisme digital et d’œdème des membres inférieurs. 2. Examen auxiliaire (1) Examen général : comprenant la biochimie sanguine, les électrolytes, l'analyse d'urine, l'électrocardiogramme, etc. (2) Examen radiographique : élargissement du ventricule gauche, renforcement de l'ombre hilaire et ombres nuageuses dans les poumons en cas d'œdème pulmonaire. (3) Échocardiographie : évaluer les fonctions systoliques et diastoliques du cœur ; identifier les maladies cardiaques sous-jacentes et les facteurs pouvant affecter l’insuffisance cardiaque. (4) Autres : examen des radionucléides, test d’effort à l’oxygène cardio-pulmonaire, cathétérisme cardiaque et angiographie coronaire. |
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