Comment traiter la tachycardie supraventriculaire, quatre méthodes peuvent vous aider

Comment traiter la tachycardie supraventriculaire, quatre méthodes peuvent vous aider

La tachycardie supraventriculaire est une maladie courante qui est extrêmement nocive pour les patients et doit être traitée activement. Actuellement, il existe trois méthodes pour traiter cette maladie. La première est la méthode physique, la deuxième est la méthode médicamenteuse. S'il s'agit d'un médicament intraveineux, il faut préparer à l'avance l'atropine ; la troisième est le traitement chirurgical, dont le taux de réussite s'est considérablement amélioré.

1. Méthodes physiques

La TVS est terminée par la stimulation du nerf vague. Les méthodes sont les suivantes : ① Méthode du masque capillaire à l'eau glacée : trempez les cheveux dans de l'eau à 4-5℃ et appliquez-les sur le visage de l'enfant malade ou placez un sac de glace sur le visage pour stimuler le nerf vague pendant des dizaines de secondes à chaque fois. Si le produit ne fonctionne pas une fois, réutilisez-le après 3 à 5 minutes. En général, ne l'utilisez pas plus de 3 fois. Cette méthode est plus adaptée aux nouveau-nés et aux jeunes nourrissons. ② Appliquez une force, retenez votre souffle, buvez de l’eau glacée, faites la manœuvre de Valsalva ou adoptez une posture particulière : convient aux enfants plus âgés. ③ Massage du sinus carotidien : Masser pendant 5 à 10 secondes à chaque fois. Ne pas appuyer sur les deux côtés en même temps. Arrêter d'appuyer une fois le rythme sinusal rétabli. ④ Utilisez vos mains ou un abaisse-langue pour stimuler la gorge du patient afin de provoquer des nausées et des vomissements.

2. Méthode médicamenteuse : Ceux qui utilisent des médicaments par voie intraveineuse doivent avoir à disposition des préparations d'atropine, d'isoprotérénol et de calcium.

(1) Médicaments digitaliques : Les médicaments digitaliques doivent être utilisés chez les patients présentant des symptômes d’insuffisance cardiaque. Ce médicament peut améliorer le tonus du nerf vague, ralentir la conduction de la jonction auriculo-ventriculaire, convertir la tachycardie supraventriculaire en sinus, améliorer la contractilité myocardique et contrôler l'insuffisance cardiaque. Ce médicament est contre-indiqué chez les enfants plus âgés atteints de tachycardie supraventriculaire causée par une intoxication digitalique et présentant des symptômes de syndrome de préexcitation. Utiliser avec prudence chez les patients souffrant d'hypokaliémie, de myocardite, de tachycardie supraventriculaire avec bloc auriculo-ventriculaire ou d'insuffisance rénale. Le dosage est le même que précédemment.

(2) β-bloquants : le propranolol et l’esmolol sont couramment utilisés. Son effet est rapide et ses effets secondaires sont rares lorsqu’il est appliqué par voie intraveineuse. Il est contre-indiqué chez les patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire sévère, de l’asthme et une insuffisance cardiaque. Le dosage est le même que précédemment.

(3) Propafénone (Propafenone)

Il a un effet significatif de prolongation de la conduction et peut inhiber la conduction de dérivation. La médication intraveineuse est rapide, efficace et relativement sûre, et est considérée comme le premier choix en Chine. 1 à 3 mg/kg à chaque fois. Dissoudre dans 10 ml de solution de glucose et injecter lentement pendant 10 à 15 minutes. En cas d'inefficacité, répéter 1 à 2 fois après 20 minutes. Généralement pas plus de 3 fois.

(3) L'adénosine excite fortement le nerf vague, inhibe le stimulateur cardiaque du nœud auriculo-ventriculaire, réduit la conduction auriculo-ventriculaire, interrompt les conditions de réentrée et met fin à l'attaque. Il présente les caractéristiques d’une cardioversion rapide, d’une efficacité élevée, d’une répétabilité, d’aucune accumulation et d’aucun effet inotrope négatif. C'est l'un des meilleurs médicaments pour traiter la tachycardie supraventriculaire. La dose est généralement de 0,05 à 0,25 mg/kg à chaque fois, ce qui nécessite une injection intraveineuse rapide (dans les 1 à 2 secondes). Une administration lente ou à partir d'une veine distale est généralement inefficace. Une surveillance ECG doit être effectuée pendant l'utilisation et elle ne convient pas aux enfants asthmatiques.

(4) Amiodarone (Cordarone) : Elle peut prolonger la période réfractaire efficace du nœud sino-auriculaire, du nœud auriculo-ventriculaire, de l'oreillette et des faisceaux cardiaques accessoires. Il est efficace pour contrôler et prévenir la tachycardie supraventriculaire, mais il présente des effets secondaires importants et ne doit pas être utilisé comme médicament de premier choix. La dose d'injection intraveineuse lente est de 2,5 à 5 mg/kg à chaque fois. La dose orale et le mode d'emploi sont les mêmes que pour le traitement des extrasystoles.

(5) Vérapamil (Verapamil) : un antagoniste sélectif des ions calcium. Initialement utilisé chez les enfants plus âgés, 0,1 à 0,2 mg/kg est administré lentement. Il est très efficace pour mettre fin à la tachycardie supraventriculaire, mais le vérapamil peut réduire le débit cardiaque et provoquer une hypotension et un arrêt cardiaque. Le vérapamil est donc contre-indiqué chez les nourrissons de moins d’un an.

(6) Procaïnamide ou quinidine : Réduisent l'autonomie des stimulateurs cardiaques ectopiques et prolongent la période réfractaire du muscle auriculaire, rétablissant ainsi le rythme sinusal. La posologie et l'utilisation sont les mêmes que pour le traitement des extrasystoles et, après conversion, la dose est remplacée par une dose d'entretien.

3. Thérapie électrique Un électrocardiogramme dynamique sur 24 heures peut être utilisé pour surveiller le processus de traitement et détecter de courtes poussées de tachycardie.

(1) Cardioversion par choc électrique continu synchrone : cette méthode doit être envisagée chez certains enfants dont la tachycardie supraventriculaire ne peut être contrôlée par des médicaments et qui présentent des troubles hémodynamiques évidents, mais elle est contre-indiquée chez ceux causés par une intoxication digitalique. La quantité d'électricité généralement utilisée est de 0,5 à 1 watt-seconde/kg à chaque fois. Si le choc électrique ne réussit pas une fois, l'énergie peut être augmentée après 1 à 2 minutes. En général, il ne faut pas administrer plus de 4 chocs électriques consécutifs. Après un choc électrique réussi, des médicaments doivent être utilisés pour maintenir l'effet thérapeutique.

(2) Stimulation auriculaire : utiliser une stimulation auriculaire transœsophagienne ou une stimulation auriculaire droite pour mettre fin à la TSV avec une inhibition par surmultiplication ou une méthode d'impulsions en rafale. Cependant, une récidive peut encore survenir après une cardioversion réussie.

(3) Ablation par cathéter : Il existe deux types d’ablation par cathéter : l’ablation électrique et l’ablation par radiofréquence (RF), l’ablation par RF étant préférée. L'ablation par radiofréquence est une méthode de traitement émergente ces dernières années. Elle utilise un positionnement électrophysiologique intracardiaque précis par cathétérisme cardiaque et utilise la température élevée de la surface de contact entre l'électrode et le tissu pour déshydrater et sécher le tissu local, formant une nécrose coagulative, modifiant ou éliminant ainsi la fonction d'excitation et de conduction du tissu, détruisant les foyers d'excitation ectopiques ou bloquant la réentrée et empêchant la survenue de la tachycardie supraventriculaire. C'est l'une des méthodes de guérison radicale de la tachycardie supraventriculaire, avec un taux de réussite de 80 à 100 %. Parce qu’il s’agit d’une technique de traitement invasive, les indications doivent être strictement respectées. La pédiatrie s'adresse aux enfants présentant des crises fréquentes, difficiles à contrôler de manière satisfaisante par des médicaments ou provoquant des troubles hémodynamiques, notamment ceux de plus de 3 ans, et des TVS avec réentrée nodale auriculo-ventriculaire et réentrée auriculo-ventriculaire.

4. Traitement chirurgical

Le rituel est limité aux enfants plus âgés. Les indications chirurgicales sont : les patients qui n’ont pas répondu au traitement médical à long terme ou qui ne tolèrent pas le traitement médicamenteux ; les patients dont la vie est en danger lorsque la maladie est grave ; les patients atteints d’une cardiopathie congénitale qui ont besoin d’une intervention chirurgicale pour corriger la déformation. La tachycardie est traitée en retirant, en déconnectant ou en ablant chirurgicalement le tissu myocardique à partir duquel la tachycardie provient ou se propage. Ces dernières années, le taux de succès a été amélioré en réalisant des interventions chirurgicales sous positionnement électrophysiologique.

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