Jambes tremblantes, ongles rongés... Comment stopper ces troubles obsessionnels compulsifs ?

Presse Léviathan :

Je me souviens d’un camarade de classe à l’école primaire qui avait l’habitude de se ronger les ongles. Plus tard, il a même commencé à arracher la peau autour de ses ongles. Après le travail, il était courant de voir des gens secouer leurs jambes et faire tournoyer leurs cheveux. En fait, tant que ces comportements compulsifs ne sont pas suffisamment graves pour vous causer des problèmes, il n’est pas nécessaire d’y prêter beaucoup d’attention. Sinon, même si vous utilisez les différents conseils et suggestions des experts dans cet article, il est facile de tomber dans la « théorie de l'ours blanc » : plus vous essayez de ne pas penser à l'ours blanc, plus l'image de l'ours blanc sera profondément ancrée dans votre esprit.
Que ce soit au bureau ou en classe, il y a toujours des habitudes étranges de collègues ou de camarades de classe qui sont agaçantes : trembler les jambes, se ronger les ongles, jouer avec des stylos à la main, se tripoter constamment les cheveux... même nous-mêmes avons souvent de telles habitudes.

Même lorsque nous sommes seuls, nous pouvons avoir besoin de briser ces habitudes. Mais comment ces habitudes émergent-elles ?

Nous avons discuté avec un certain nombre d’experts pour discuter de certaines manières possibles de se débarrasser de ces habitudes.

Flint Espil

Professeur adjoint clinicien de psychiatrie et de sciences du comportement à l'Université de Stanford, étudiant les causes et le traitement des troubles de tics, des troubles obsessionnels compulsifs et des comportements répétitifs centrés sur le corps.

Taper des jambes, se ronger les ongles et faire tournoyer les cheveux sont ce que nous appelons des comportements répétitifs centrés sur le corps. Bien sûr, il y a une limite ici : pour certaines personnes, ces comportements ne méritent pas d’être pris au sérieux, mais pour d’autres, ils peuvent causer de graves problèmes dans leur vie.

Si ces comportements deviennent un problème qui affecte votre vie, de nombreuses personnes ont découvert une méthode éprouvée et standard pour les contrôler. Cette approche, qui s’inspire d’une thérapie comportementale en trois étapes appelée « formation à l’inversion des habitudes », a été développée au début des années 1970 et se poursuit depuis près de 50 ans.

La première étape consiste à identifier où et quand ces comportements se produisent.

J'encourage les gens à tenir un journal : lorsqu'ils se surprennent (ou que quelqu'un d'autre se surprend) à observer ces comportements, ils peuvent écrire où ils se trouvaient, ce qu'ils faisaient ou à quoi ils pensaient, et tout autre facteur pertinent. Ils doivent également être conscients de tout autre comportement dans la chaîne de comportement potentielle qui conduit au problème (par exemple, vérifier ou frotter les ongles, passer les mains dans les cheveux, rechercher ou frotter la peau à la recherche de « imperfections », etc.).

Cela donne aux gens l’occasion d’en apprendre davantage sur ces comportements, tout en les sensibilisant souvent également aux comportements eux-mêmes. Peut-être qu'ils sont stressés par un examen important le lendemain ou par un énorme défi au travail, et jouer avec leurs cheveux s'avère être un moyen de libérer le stress. Ou bien, ils peuvent être plus susceptibles d’adopter ces comportements avant de se coucher ou lorsqu’ils s’ennuient.

Une fois que vous savez quand et où cela se produit, vous pouvez modifier ces variables pour rendre ces comportements moins susceptibles de se produire. Si ces comportements procurent un soulagement, j’encourage les gens à rechercher d’autres pratiques pour libérer le stress, comme la méditation, la respiration de relaxation, l’exercice ou d’autres méthodes utiles. Les gens peuvent placer des objets dans leur environnement pour occuper leurs mains si ces comportements soulagent l’ennui ou l’agitation, ou ils peuvent avoir besoin de faire des pauses d’une manière différente pour éviter le stress de la position assise.

La deuxième partie de l’entraînement à l’inversion des habitudes consiste à créer un comportement concurrent, qui interfère avec la tendance de la personne à se tourner les cheveux, à se ronger les ongles ou à secouer les jambes. Un comportement compétitif courant lors de la torsion des cheveux consiste à croiser les bras sur la poitrine ou à serrer les doigts une fois que l'on remarque que ses mains sont sur le point de recommencer à faire tournoyer ses cheveux. Nous disons généralement aux gens d’attendre une minute ou deux avant d’adopter ce comportement compétitif, ou jusqu’à ce que l’envie de s’engager dans ce comportement problématique disparaisse.

La troisième partie de la formation à l’inversion des habitudes est le soutien social. Les personnes ont besoin de l’aide des membres de leur famille ou d’autres personnes qui peuvent les inciter à adopter des comportements de remplacement si elles remarquent des comportements répétitifs axés sur le corps. Cela est particulièrement utile pour les personnes qui ne comprennent pas quand et où surviennent les habitudes problématiques. Si vous décidez de le faire, assurez-vous d’avoir convenu d’une méthode d’incitation pour minimiser les arguments inutiles.

Carol Mathews

Professeur et vice-président du développement stratégique, département de psychiatrie, université de Floride, directeur du centre des troubles obsessionnels compulsifs, anxieux et apparentés

Les habitudes sont des mouvements actifs, mais ils sont effectués de manière semi-consciente. Nous ne disons pas : « Je vais me ronger les ongles aujourd’hui », nous le faisons automatiquement. En même temps, ces comportements sont sous le contrôle des gens. La première chose à faire est donc de sensibiliser pleinement les gens à ces comportements.

Il est facile de dire qu’une fois que les gens sont pleinement conscients de ces mauvaises habitudes, ils peuvent simplement « arrêter ». Cependant, c'est difficile à faire. Souvent, cette habitude est difficile à briser. Dans de tels cas, il est nécessaire de mettre en place une barrière. Si vous avez l’habitude de vous ronger les ongles, vous pouvez appliquer du vernis à ongles malodorant ou du vinaigre sur vos ongles. Si vous avez l’habitude de taper du pied, vous pouvez mettre des clous sur la semelle de vos chaussures. Le goût et le son aident à transformer cette habitude en un comportement pleinement conscient.

L’étape suivante consiste à se concentrer consciemment sur le remplacement de ces comportements pendant une durée limitée. Si les gens se retrouvent à se ronger les ongles dans certaines situations particulières (comme regarder un film), ils peuvent consciemment faire d’autres choses dans cette situation. Je dis à mes patients qui ont des problèmes de rongement des ongles d’apprendre à tricoter car ils peuvent le faire tout en regardant la télévision. Si le problème des gens est de taper du pied et de secouer leurs jambes, ils peuvent essayer de croiser leurs jambes pour éviter de taper du pied et de secouer leurs jambes tout le temps.

Si vous êtes dans un environnement où vous ne pouvez pas vous asseoir les jambes croisées ou ne pouvez pas tricoter, il existe d'autres conseils. Si vous êtes en réunion, vous pouvez essayer de garder les pieds fixés au sol pendant 60 secondes ; ou tu peux rester assis sur tes mains ; ou prenez un bloc-notes. Vous pouvez également dire consciemment : « OK, je ne vais pas me ronger les ongles ni taper du pied pendant les 60 prochaines secondes », puis vous permettre de bouger à nouveau vos mains et vos pieds. Parfois, 60 secondes suffisent et vous ne ferez plus ces comportements et vous serez occupé à faire d'autres choses.

Ces habitudes sont différentes des tics car les personnes peuvent contrôler ces habitudes. Apprendre à une personne souffrant de tics à supprimer ses tics est un comportement positif : nous pouvons utiliser des méthodes similaires pour gérer ces comportements, mais les tics sont un peu comme un éternuement, les gens peuvent savoir qu'un éternuement arrive, mais ils peuvent ne pas être en mesure de l'arrêter. Nous pouvons apprendre des techniques pour reconnaître quand un tic arrive et le soutenir ou le modifier, mais c'est un comportement involontaire.

Katharine Phillips

Professeur de psychiatrie, Weill Cornell Medical College, New York

Taper du pied, se ronger les ongles, faire tournoyer les cheveux et d’autres comportements similaires sont parfois appelés comportements répétitifs centrés sur le corps. Bon nombre de ces comportements sont de simples habitudes qui ne posent généralement pas de problème et ne nécessitent pas de traitement. Cependant, ils atteignent le niveau d’un trouble de santé mentale lorsqu’ils se produisent de manière répétée, sont difficiles à arrêter et provoquent une détresse importante ou une altération du fonctionnement.

Dans ce cas, je recommande un traitement par un professionnel, ce qui peut être très utile. Dans le manuel de diagnostic du domaine (DSM-5), deux types problématiques de comportements répétitifs dirigés vers le corps sont classés comme des troubles de santé mentale distincts : la trichotillomanie (trouble d'arrachage des cheveux) et l'excoriation (trouble de grattage de la peau). Dans certains cas, ces conditions sont graves ; par exemple, ils peuvent provoquer une perte de cheveux importante ou de graves infections cutanées.

En règle générale, le traitement principal pour ce type de problème est une méthode appelée entraînement à l’inversion des habitudes. Ce traitement implique souvent un entraînement à la sensibilisation (par le biais d’une autosurveillance quotidienne et de l’identification des déclencheurs de comportements indésirables), un contrôle des stimuli (modification ou évitement des déclencheurs) et le développement d’une « réponse concurrente » (faire autre chose avec vos mains, comme serrer une balle ou serrer le poing). Certains thérapeutes ajoutent des éléments tels que des séances de relaxation ou de thérapie pour aider les patients à mieux gérer les émotions difficiles. L’entraînement à l’inversion des habitudes peut également être utilisé pour les comportements répétitifs axés sur le corps moins problématiques, tels que ceux qui sont ennuyeux.

Pour les comportements plus difficiles à contrôler, le supplément naturel NAC (N-acétylcystéine) peut réduire l'arrachage des cheveux, le grattage de la peau et les comportements répétitifs similaires dirigés contre le corps. Le dosage de NAC peut être commencé à 600 mg par jour, puis augmenté progressivement jusqu'à 1 200 mg deux fois par jour, voire 1 800 mg deux fois par jour si nécessaire. Les patients doivent consulter leur médecin pour obtenir des instructions et des recommandations posologiques. Si vos symptômes provoquent une détresse grave ou une déficience fonctionnelle, vous pouvez également essayer un médicament inhibiteur de la recapture de la sérotonine (IRS), tel que la fluoxétine (Prozac), la sertraline (Zoloft) ou l’escitalopram (Lexapro).

Il s’agit de médicaments sur ordonnance largement utilisés qui sont efficaces pour traiter les comportements répétitifs, centrés sur le corps et extrêmement pénibles. Si vous présentez d’autres symptômes ou troubles qui pourraient être améliorés par un IRS (comme la dépression, un trouble obsessionnel compulsif ou un trouble dysmorphique corporel), l’option d’essayer un IRS peut être plus intéressante. Une autre classe de médicaments appelés antipsychotiques atypiques (bien qu’ils puissent effectivement traiter efficacement un très large éventail de symptômes) peut également aider, mais ils sont généralement réservés aux comportements répétitifs plus graves. Comme pour tous les médicaments ou suppléments, les cliniciens prescripteurs doivent soigneusement peser le pour et le contre de chaque option pour chaque patient.

(Conseils Léviathan : n'essayez pas de médicaments sans autorisation, veuillez consulter un médecin si nécessaire)

Antonia Caretto

Psychologue clinicienne possédant une vaste expérience dans le traitement des enfants, des adolescents et des adultes atteints de troubles obsessionnels compulsifs

Même si les gens peuvent penser que taper des jambes, se ronger les ongles et se tortiller les cheveux sont des « habitudes nerveuses naturelles », les causes et les solutions à ces habitudes peuvent être différentes. Chacun de ces comportements peut être exacerbé par le stress. De bonnes compétences en gestion du stress constituent donc une intervention raisonnable à envisager en premier lieu. La gestion du stress comprend le yoga et la relaxation, les exercices de respiration et la pleine conscience, mais peut également inclure des interactions sociales positives, un sommeil adéquat, une alimentation saine et de l’exercice régulier.

Le fait de montrer ses jambes de façon habituelle peut être causé par l’anxiété, mais dans certains cas, il peut s’agir d’un effet secondaire d’un médicament ou d’un trouble neurologique tel que le syndrome du nerf des jambes ou la démence. Un psychologue pourra vous aider à identifier quand vous tremblez les jambes et vous suggérer des options de traitement possibles pour mettre fin à cette habitude.

L’arrachage des cheveux est un comportement courant chez les personnes souffrant de trichotillomanie, et le traitement de ce trouble est très spécifique. Pour ceux qui souffrent déjà de ce trouble, les gens peuvent essayer de trouver autre chose pour garder leurs mains hors de leurs cheveux, ou même utiliser temporairement une barrière (casquette de baseball) pour rendre l'habitude plus consciente et plus facile à briser.

Se ronger les ongles est considéré comme un comportement répétitif dirigé contre le corps, souvent motivé par le perfectionnisme. Si tel est le cas, le patient pense que ses ongles semblent imparfaits et que se ronger les ongles est un effort pour réparer cette imperfection. Une thérapie cognitivo-comportementale qui s’attaque aux erreurs de pensée et aux compulsions est nécessaire pour résoudre le problème de se ronger les ongles.

Chacun de ces comportements observables peut également être le symptôme d’un tic moteur. Une prédisposition ou une susceptibilité génétique est souvent retrouvée chez les personnes qui ont des tics (celles qui ont des tics dans leur famille). Les personnes atteintes de tics ressentent souvent une envie ou une sensation avant un tic, mais cela peut être atténué en apprenant des comportements concurrents.

Pour chaque comportement, la première étape consiste à en prendre conscience, et trouver des comportements alternatifs est une tentative raisonnable. Éviter les situations qui déclenchent ces comportements peut aider, il est donc fortement recommandé de se détendre plus souvent. Une analyse coûts-avantages auto-réflexive du comportement peut favoriser le changement. Se fixer des objectifs modestes, raisonnables et réalisables est essentiel à tout programme de changement de comportement, et le soutien d’autrui peut également être utile.

Demander l’aide d’un professionnel de la santé mentale possédant une solide expérience en analyse comportementale appliquée et en thérapie cognitivo-comportementale peut également aider les patients à résoudre leurs problèmes.

Sara O'Brien

Professeur associé de psychologie au Knox College, dont les principaux intérêts de recherche comprennent l'évaluation, la classification et le diagnostic des troubles de l'humeur et de l'anxiété

Les recherches montrent que se récompenser pour un comportement augmente la probabilité que ce comportement se reproduise. Fixez-vous un petit objectif pour vous récompenser à chaque fois que vous brisez une habitude. Si vous aimez les M&M comme moi, vous pourriez peut-être vous fixer comme objectif de vous récompenser avec une poignée de M&M si vous ne vous tripotez pas les cheveux pendant une réunion. Au fil du temps, vous aurez moins de risques d’emmêler vos cheveux.

Il est également important de noter que même si ces habitudes sont très courantes et généralement inoffensives, certaines formes graves peuvent entraîner de graves conséquences physiques, psychologiques et sociales. Par exemple, la trichotillomanie et le grattage de la peau sont des affections cliniques qui doivent être traitées par des professionnels ayant une expérience pertinente, et il existe de nombreux traitements efficaces basés sur les principes ci-dessus.

Enfin, qu’est-ce qui déclenche ces comportements en premier lieu ? Ces comportements peuvent être aggravés par des pensées ou des émotions internes (par exemple, l’anxiété, l’excitation, la colère, l’ennui) et/ou des circonstances externes (par exemple, des personnes, des lieux ou des situations spécifiques). L’autosurveillance peut aider les gens à déterminer quels sont leurs déclencheurs afin qu’ils puissent y remédier. Si vous constatez que vous faites tournoyer vos cheveux pendant les réunions parce que vous êtes stressé, il peut être plus important non seulement de réduire ces mouvements, mais également de vous attaquer à la cause du stress.

Margo Thienemann

Professeur clinicien de psychiatrie et de sciences du comportement, Université de Stanford

Vous secouez peut-être la jambe par anxiété ou impatience, mais pour certaines personnes qui ont du mal à se concentrer, cela peut être un moyen d’éliminer d’autres distractions. Cependant, ce comportement peut ennuyer les autres, qui doivent alors arrêter de secouer leurs jambes. Mais le simple fait de secouer les jambes peut en soi inspirer une motivation suffisante et efficace. Si vous utilisez le tremblement des jambes pour vous aider à vous concentrer et que vous ne dérangez personne, alors peut-être n'avez-vous pas besoin de vous arrêter.

Si vous ne secouez vos jambes que lorsque vous êtes anxieux ou impatient, essayez de réfléchir à la raison pour laquelle cela se produit et si ces comportements sont ce dont vous avez besoin : que va-t-il se passer après le tremblement des jambes ? Quelle est son importance ? Dans quelle mesure est-ce une question de temps ? Que pouvez-vous contrôler ? Est-ce hors de votre contrôle ? Quels sont les résultats possibles ? En y regardant de plus près, vous pouvez pratiquer la méditation de pleine conscience ou vous distraire de ce qui vous dérange au lieu de secouer votre jambe.

Se ronger les ongles est similaire. C'est une mauvaise idée à tous points de vue : ce n'est pas socialement acceptable, ce n'est pas un traitement de beauté efficace, cela peut endommager vos ongles et vos cuticules et cela vous expose à un risque accru de maladie (surtout maintenant, avec la pandémie de coronavirus). Si c'est une habitude, efforcez-vous de vous en débarrasser. Des directives de traitement, des ressources et un soutien pour les troubles répétitifs axés sur le corps et les ongles rongés sont disponibles au Trichotillomania Learning Center/TLC Foundation for Body-Focused Disorders.

Je pense que jouer avec vos cheveux pourrait être considéré comme un comportement similaire à celui de secouer les jambes, ce qui pourrait être ennuyeux pour ceux qui vous entourent. S’il s’agit d’une habitude qui provoque la casse ou la chute des cheveux, je recommande aux personnes qui adoptent ce comportement de demander de l’aide aux organismes mentionnés ci-dessus.

Les tics sont fréquents, généralement transitoires, et surviennent généralement chez les enfants d’âge scolaire, plus souvent chez les garçons. Si l’état persiste pendant plus d’un mois, il faut consulter un médecin professionnel pour évaluer l’état et déterminer si d’autres affections peuvent être causées par les tics, comme le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), le trouble obsessionnel compulsif ou la dyslexie.

Si des tics se développent soudainement chez les enfants, accompagnés d’autres symptômes d’humeur graves, de troubles du sommeil, d’énurésie nocturne ou de mictions fréquentes, ils peuvent être un symptôme de troubles neuropsychiatriques auto-immuns pédiatriques associés à des infections streptococciques. Si cela se produit, il est important de demander une évaluation diagnostique auprès d’un professionnel de la santé pour découvrir la cause de l’infection et la traiter de manière agressive.

Par Daniel Kolitz

Traduit par Adamache

Relecture/EDI

Article original/gizmodo.com/how-do-i-stop-tapping-my-foot-biting-my-nails-or-twir-1844453292

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L'article ne reflète que les opinions de l'auteur et ne représente pas nécessairement la position de Leviathan