Le diabète, en particulier le diabète de type 2, est devenu un problème de santé mondial, affectant la qualité de vie de centaines de millions de personnes. Les études précédentes se sont principalement concentrées sur le phénomène de résistance à l’insuline dans les cellules cibles métaboliques telles que le muscle squelettique, la graisse et le foie, mais ces études n’ont pas complètement révélé l’origine et le mécanisme de la résistance à l’insuline. Afin d’explorer cette question en profondeur, une équipe de recherche de l’Institut Max Planck pour la recherche sur le cœur et les poumons en Allemagne a décidé d’adopter une approche différente. Leurs recherches ne se sont pas seulement concentrées sur les cellules cibles métaboliques traditionnelles, mais ont également porté leur attention sur une molécule clé qui intervient dans la résistance à l’insuline, l’adrénomédulline. L'adrénomédulline, une hormone peptidique dont les concentrations augmentent en cas d'obésité, inhibe la signalisation de l'insuline dans les cellules endothéliales chez l'homme et la souris. En plus d'explorer les principes sous-jacents de ce mécanisme, l'étude a également confirmé, grâce à des expériences sur des modèles murins, que les antagonistes des récepteurs de l'adrénomédulline (un médicament qui peut bloquer l'action de l'adrénomédulline) ont un effet bénéfique sur l'amélioration de la sensibilité à l'insuline, indiquant des orientations potentielles pour les futures stratégies de traitement. Méthodes et processus de recherche Afin d’explorer davantage les mécanismes potentiels de la résistance à l’insuline, les chercheurs ont effectué un dépistage et une analyse complets et systématiques des récepteurs liés à la signalisation de l’insuline dans les cellules endothéliales. Au cours du processus, ils ont identifié le récepteur CALCRL (un récepteur de surface cellulaire impliqué dans une variété de processus physiologiques et pathologiques) qui est étroitement lié aux changements dans l’activité du récepteur de l’insuline. Cette découverte a posé des bases importantes pour les recherches ultérieures. Pour vérifier le rôle réel du récepteur CALCRL, les chercheurs ont conçu une expérience sur modèle animal : d'une part, ils ont inactivé le récepteur CALCRL chez des souris et ont observé les réponses du métabolisme du glucose de ces souris soumises à un régime alimentaire riche en calories ; d'autre part, ils ont injecté de l'adrénomédulline à des souris saines pour simuler l'environnement hormonal dans un état obèse, puis ont évalué les changements de tolérance au glucose et de sensibilité à l'insuline de ces souris. De plus, les chercheurs ont également utilisé des antagonistes des récepteurs de l’adrénomédulline pour intervenir chez des souris obèses diabétiques de type 2 afin d’observer les effets potentiels de l’antagoniste sur l’amélioration de la tolérance au glucose et de la sensibilité à l’insuline. Résultats et perspectives de la recherche 1. Le rôle de l'adrénomédulline : Des études ont montré que l'adrénomédulline, une hormone principalement libérée par le tissu adipeux, interfère avec la signalisation de l'insuline dans les cellules endothéliales, entraînant une résistance à l'insuline dans les cellules endothéliales et même dans tout le corps. En termes simples, cette hormone rend le corps moins réactif à l’insuline. 2. Résistance intravasculaire à l’insuline : l’insuline doit être transportée par le sang et traverser les cellules endothéliales vasculaires pour atteindre les tissus cibles. S’il y a un problème avec ce processus de transport, l’efficacité de l’insuline sera considérablement réduite. Des études ont confirmé que dans le diabète de type 2 causé par l’obésité, il existe effectivement une résistance à l’insuline dans les cellules endothéliales vasculaires, ce qui signifie que l’insuline a du mal à atteindre et à agir en douceur. 3. Des expériences ont confirmé que les souris dont les récepteurs CALCRL ont été supprimés peuvent maintenir une fonction normale du métabolisme du glucose même dans un état d'obésité. Lorsque des souris saines ont reçu une injection d’adrénomédulline, leur tolérance au glucose et leur sensibilité à l’insuline ont été considérablement réduites. De plus, des études ont montré que l’utilisation d’antagonistes des récepteurs de l’adrénaline peut améliorer efficacement la résistance à l’insuline causée par l’obésité. Ces résultats expérimentaux confirment davantage le rôle clé de l’adrénomédulline dans la résistance à l’insuline et ouvrent de nouvelles perspectives pour le traitement futur du diabète. 4. Perspectives de recherche : Cette étude offre une nouvelle perspective pour notre compréhension des mécanismes sous-jacents du diabète de type 2. L'adrénomédulline, en tant que molécule clé médiatrice de la résistance à l'insuline, devrait devenir une nouvelle cible pour le traitement du diabète de type 2. À l’avenir, le développement de médicaments ciblant l’adrénomédulline et ses récepteurs pourrait offrir de nouvelles options de traitement aux patients diabétiques. Comment prévenir le diabète 1. Alimentation saine : Maintenez une alimentation équilibrée, limitez la consommation d’aliments riches en calories, en sucre et en matières grasses et augmentez la proportion de légumes, de fruits et de céréales complètes. 2. Faites de l’exercice modérément pour contrôler votre poids : des exercices aérobiques réguliers d’intensité modérée, comme la marche rapide, la natation, le vélo, etc., peuvent aider à améliorer la sensibilité à l’insuline ; maintenir un poids santé et éviter l’obésité abdominale. 3. Examens réguliers : effectuez régulièrement des tests de glycémie pour détecter et traiter le prédiabète en temps opportun. 4. Arrêtez de fumer et limitez votre consommation d’alcool : Le tabagisme et la consommation excessive d’alcool sont tous deux des facteurs de risque de diabète et doivent être évités autant que possible. 5. Réduisez le stress : le stress mental à long terme peut également affecter la glycémie. Apprendre à se détendre et à réduire le stress est essentiel pour prévenir le diabète. Références : HaaglimCho, et al. La résistance endothéliale à l'insuline induite par l'adrénomédulline médie le diabète associé à l'obésité. Science 387, 674-682 (2025). DOI : 10.1126/science.adr4731 |
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